Chacun d’entre nous a son propre rythme de parole, ses propres mélodies. Cela est vrai dans la parole quotidienne comme dans la parole contée. Il s’agit donc de partir à la découverte de sa pulsation naturelle, celle qui s’installe sans que l’on y fasse attention.
C’est sur cette pulsation que l’on se repose pour conter. Lorsqu’on l’a repérée, on peut s’en éloigner, tendre vers le déséquilibre ou y revenir en fonction du récit. Elle est toujours là, comme un point d’ancrage pour une parole droite, forte et juste.
Une fois la pulsation repérée, les rythmes, les silences, les sons ou la musique sont intégrés au récit. En fonction de ce que chacun cherche, l’apport de ces “musiques” (le silence aussi est une musique) servira à :
-structurer le récit
-apporter une deuxième voix, un contrechant qui dira l’histoire autrement.
-offrir aux auditeurs un espace dans lequel leur imaginaire prendra le temps de se promener.
Ce stage s’adresse à des personnes, musiciennes ou non, ayant déjà conté.
Durée : de 3 à 6 jours.